Absolution

Il se leva et il la regarda. Elle était couchée essayant d’allonger son repos. Elle était en paix avec elle même, aucune lutte intérieure ne la perturbait. C’était cette paix qu’on voyait dans ses yeux. Il la regarda, rien dans ce regard ne l’accussait. Aucun reproche dans ces yeux qui le regardaient pleins de calme. C’était l’absolution absolue, un pardon si nécessaire.

Il avait besoin des regards comme celui-ci. Il avait besoin de se sentir pardonné par des possibles fautes. ‘Allez en paix, mon cher tourment /Vous m'avez assez alarmé/ Assez ému, assez charmée.../Allez au loin, mon cher tourment,/ Hélas ! mon invisible aimant !’ Il avait tellement besoin de se sentir pardonné de tous ses péchés commis ou non commis. Ses péchés pourtant , commis bien avant d’être né. Mille fois il devait entendre ce ‘allez en paix’ qu’il avait jadis entendu quand il allait à confesse.

Viens chez moi, chaque fois que tu sentes ce besoin d’absolution et je te absoudrai. Te rappelles-tu quand tu étais absous et que tu ne cessais de réclamer une et mille fois cette aboslution qui te lavait tout entier. Tellement tu avais besoin de proprerté.

Tu es déjà absous mais, je t’en prie ne penses plus à tes fautes. Moi , je suis la seule à ne pas te juger: tu es tout pour moi, c’est pour ça que je ne peux rien te reprocher.

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